mardi 25 décembre 2012

Megaman x Street Fighter




Pour les 25 ans de ses 2 célèbres licences, Capcom a décidé de faire un cadeau à tous leurs fans à travers le monde, en offrant en téléchargement gratuit le jeu "Megaman x Street Fighter". C'est un épisode totalement inédit de Megaman, reprenant le style graphique 8-bits de la NES avec les personnages de Steet Fighter jouant le rôle de boss de fin de niveaux. C'est fun et c'est difficile comme à la bonne vieille époque - snif snif, nostalgie quand nous tient. 

C'est par ici que ça se passe !

mercredi 5 décembre 2012

Faster Than Light

rubrique: jeux vidéo


Dernier né de la scène indépendante et du financement collaboratif de Kickstarter, Faster Than Light (FTL pour les intimes) est, à ma connaissance, le premier  roguelike spatial réussi. "Was ist das ?" me souffle-t'on à l'oreille. Pour faire simple, il s'agit pour le joueur de permettre à son vaisseau spatial de survivre le plus longtemps possible dans des lieux générés aléatoirement avec tout ce qu'il y a d'ennemis à vaincre, de bonus à collecter, de pièges à éviter... etc. 

Votre mission : délivrer un message de la plus haute importance à votre armée qui se trouve à l'autre bout de la galaxie. Vous disposez pour cela d'un misérable pécule et de p'tits lasers qui font "piou-piou" pour traverser des systèmes solaires la plupart hostile. Bref, on y va avec sa bite, son couteau et on serre les dents. Le petit PGM qui pense pouvoir maîtriser la bête en s'attaquant directement au mode difficile, va chèrement apprendre ce que veut dire le mot "humilité". Car on meurt souvent dans FTL, parfois bêtement mais souvent salement. Et puis, on apprend, on progresse, on fait des paris risqués sur certaines décisions et au final, avec un peu de chance, on arrive à échapper un plus longtemps à l'humiliant Game Over. Et c'est ça qui tout le sel du jeu...

Outre un gameplay aux petits ognons, FTL nous propose un vrai challenge, chose que l'on a de moins en moins l'habitude de voir vis-à-vis de la production vidéoluque actuelle. Ne vous laissez pas surtout abuser par l'emballage: bien que sommaires, les graphismes restent lisibles et c'est bien tout ce qu'on lui demande. Rien à dire non plus sur l'interface qui reste simple et ergonomique, chose admirable lorsqu'on connait toutes les subtilités du jeu (et qu'on n'arrête pas de découvrir !). Voici un extrait d'une de mes nombreuses itérations dans le monde merveilleux de FTL,  histoire de vous donner un avant-goût de ce qui vous attend :

Vous débutez votre périple dans le hangar où vous pourrez sélectionner un des vaisseaux disponibles (déblocables au fur et à mesure de vos réussites), le renommez ainsi que l'équipage à bord, chose que vous conseille vivement de faire au passage, ce qui vous permettra de gérer plus efficacement les allers et venues de vos hommes à bord.

Le vaisseau est décomposé en différentes pièces ayant chacun des fonctions bien précises :
- la cabine de pilotage qui octroie un bonus de parade lors des combats avec l'ennemi.
- l'infirmerie qui permet évidement de soigner vos hommes pendant et après chaque bataille.
- l'armement.
- le système de contrôle des sas du vaisseau.
- le système des caméras qui permet au joueur de visualiser ce qui se passe dans le vaisseau mais également sur le vaisseau ennemi avec un upgrade.
- les boucliers du vaisseau
- le moteur d'hyperpropulsion qui permet d'effectuer le saut mais donne aussi un bonus de parade.
- le système de production d'O², indispensable pour la survie de vos hommes.
- le système des drones.
... etc

Le vaisseau dispose d'une certaine quantité d'énergie que l'on pourra disposer à sa guise vers ces différentes pièces, sachant que ces dernières ont des slots de disponiblité limités. Par exemple, pour l'armement, la pièce ne peut avoir au maximum que 3 barres d'énergies. Si l'énergie du vaisseau est suffisante, le système d'armement ne pourra donc alimenter qu'un total d'armes consommant 3 barres d'énergie. Si la salle subit des dégâts, sa capacité d'accumulation s'en trouvera réduite et désactive l'arme la moins prioritaire en cas de manque. Il faut savoir également qu'on peut attribuer un personnel dans certaines pièces donnant ainsi des bonus lorsque celui gagne en expérience.

Bref, je décide de baptiser mon vaisseau le "Firefly". Dans la cabine de pilotage, nous aurons Bill Adama, Rambo à l'armement, et Vic McKay qui se chargera des boucliers. Je mets le mode de difficulté en facile et démarre la partie...

 Voici l'écran principal du jeu :
- haut à gauche, la jauge "HULL" qui représente la santé de la coque de votre vaisseau.
- le cadran avec indiqué "30" représente la monnaie du jeu, les "scraps".
- la jauge "Jump" qui indique si le vaisseau peut partir ou non dans l'hyperespace.
- le menu "Ship" qui permet d'accèder aux upgrades du vaisseau.
- en dessous de "Hull", la jauge "Shields" indique le niveau de santé de vos boucliers.
- en dessous, le pourcentage "evade" donne le degré d'esquive lors des combats.
- encore en dessous, le niveau d'oxygène du vaisseau.
- les stats de mon équipage.

- En bas de l'écran, la jauge d'énergie principale du vaisseau qui se répartie dans tous les systèmes (boucliers, armements, moteur... etc)

- En bas à droite, les sous-systèmes (pilotage, caméra et les écoutilles).
Avant de partir explorer la galaxie, je vais d'abord dans le menu "Ship" upgrader une barre d'énergie qui viendra se rajouter à la jauge principale de mon vaisseau. J'ajoute ensuite cette barre d'énergie au moteur afin d'augmenter mon pourcentage d'esquive.
 

J'active le saut pour arriver aun menu de la carte du système solaire en cours. Le but est d'atteindre le point "exit" pour aller au prochain secteur. En attendant d'y arriver, j'ai le choix entre 3 chemins. Trou-trou-trou, c'est toi le chat !


Coup de bol, j'obtiens un drone de réparation ainsi que quelques scraps. J'ai pas perdu ma journée dis donc !


 Deuxième saut, j'approche d'un champ d'astéroïdes et mes capteurs détectent d'éventuels ressources utiles à ma quête. Je choisis d'explorer la zone au mépris du danger ... Zut, je reçois des dégâts sur ma coque et je n'obtiens rien. Monde de m... !


Cette fois-ci, des pirates s'attaquent à un vaisseau en perdition. N'écoutant que mon courage, je décide d'affronter ces galopins en espérant toucher une récompense en cas de victoire.

 Le combat débute. Avec mon blaster à ion, je vise la salle de ses boucliers pour les désactiver momentanément, mon drone aura alors le champ libre pour le dézinguer.

Naturellement, j'explose ces gredins, leurs cadavres flottent désormais dans le vide sidéral alors que je récupère leur butin. Diling - Diling, on passe à la caisse !

 Oh oh ! Sur la carte, on aperçoit l'avancé des troupes rebelles qui envahissent le système. La zone avec les flêches indique leur prochaine position au tour suivant. Conclusion: j'ai pas intérêt à trop traîner...

 Là, je tombe sur un inconscient qui barre la route. Faute d'armement plus conséquent, j'opte toujours pour la même tactique, mon ion blaster vise la salle des boucliers et je laisse le soin à mon drone de me débarrasser de ce gêneur. 

En laissant le curseur sur le nom d'un de mes hommes, j'obtiens son nombre de points de vie ainsi que son niveau d'expérience dans les compétences. Là, Vic est un peu bricoleur et commence à peine à maîtriser la gestion des boucliers. Allez, encore un effort, gars !  


 Parfois, une information est indiquée sur un des points de la carte. là, il s'agit d'un message de détresse. S'agit-il d'un piège ?!


Bingo !


 Vous avez la possibilité de payer votre adversaire afin qu'il vous laisse tranquille. Mais vu que mon vaisseau est plus gros que le sien, ça me ferai mal...
 

 Pensez à upgrader le piloatge et le moteur afin d'augmenter votre capacité d'esquive face au feu ennemi, surtout si dans le cas présent, vous n'avez pas encore trouvé de magasin pour augmenter votre armement. Vous aurez ainsi plus de chance d'avoir votre adversaire à l'usure.


J'atteins enfin le point de saut pour le prochain secteur ! Essayez autant que possible de visiter un le plus  de lieux avant de partir, histoire de récolter un max de scraps, des armes ou des bonus.

Il est plutôt conseillé de choisir les secteurs civils pour faciliter le trajet. Les secteurs avec des nébuleuses sont à éviter car ils donnent souvent des malus à votre vaisseau dont vous vous en passerez bien !


Parfois, on tombe sur une boutique qui permet de se réapprovisionner en carburant, missiles et schéma de drones (c'est un consommable ce qui vous permet d'activer vos drones), de réparer la coque du vaisseau et d'acheter armes, drones, équipage et module spécifiques (un système de camouflage ou un téléporteur par exemple).
 

J'ai pu acheter dans la boutique une arme supplémentaire. Malheureusement, comme vous pouvez le constater, je n'ai pas pour l'instant un système d'armement suffisamment évolué pour faire fonctionner les deux en même temps. Grrrrr !  


 Chouette ! Un allié me fournit une arme supplémentaire qui permet de téléporter une bombe directement dans l'une des salles du vaisseau ennemi à condition que son bouclier soit inactif.


Et comme la vie est parfois bien foutue, je vais pouvoir étrenner mon nouveau joujou sur ces idiots de pirates !

Pendant l'aventure, il est possible que des individus se joignent à votre équipage. Plus on est de fous !

Il arrive parfois que des ennemis se téléportent à l'intérieur de votre vaisseau pour s'attaquer directement à vos systèmes. Plusieurs solutions s'offrent à vous : soit vous upgradez le systèmes des sas afin de ralentir leur progression. vous pourrez alors vider l'oxygène des salles occupées en ouvrant les écoutilles donnant sur l'extérieur. Vos ennemis finiront par crever d'asphyxie. Soit vous envoyez vos hommes les combattre en leur faisant faire des allers et retours vers l'infirmerie si nécessaire. L'avantage, c'est qu'ils obtiendront de l'expérience dans la compétence "Combat".

Voilà ! C'était un tout petit aperçu de ce qui peut vous attendre dans FTL. J'espère au moins vous avoir donné envie de tenter l'aventure. Si c'est le cas, voici le lien du site officiel.    

Have Fun !

dimanche 4 novembre 2012

Métal Hurlant Chronicles

Rubrique: Série TV

 "C'est le dernier fragment de qui fut un jour une planète vivante. Menée à la destruction par la folie de ses habitants, ce qui l'en reste est condamné à errer au travers de l'espace et du temps. 
Désormais il apporte souffrance et tromperie à ceux qui croisent son chemin, hurlant sa peine et son désespoir. Dans la légende ou dans les faits, on l'appelle : LE METAL HURLANT."

Ta-da Ta-da ! Cette série reprend quelques histoires issues du magazine au titre éponyme paru dans les années 70-80. Pour être tout à franc, je n'ai jamais lu de Métal Hurlant mais je compte bien me rattraper d'ici peu, la série ayant titillé ma curiosité... 

Alors que dire de cette série ? Bah... mes impressions sont plus que mitigées. On a faire à une sorte de  "Quatrième dimension" plus porté sur le space-opéra et la fantasy. Au visionnage, on sent de suite que le budget était limité, on a souvent à faire à des intrigues se déroulant dans des huis-clos avec un habillage numérique assez flagrant. Mais ce n'est pas vraiment ça le problème, c'est plutôt du côté des histoires et de la narration que ça coince. En effet, la plupart des épisodes repose sur un twist final qui malheureusement sent le déjà-vu, et qui par conséquent, est d'une prévisibilité désolante. De plus, le format de durée d'un épisode est trop court, pas le temps suffisant par exemple pour installer une ambiance anxiogène dans l'épisode "Protège-moi (Shelter Me)" ou dans "Les maîtres du destin (Master of Destiny)", j'ai trouvé que la narration tenait plus du résumé que d'un véritable récit.

C'est vraiment dommage parce que j'avais vraiment envie d'aimer cette série... en plus, quel plaisir de revoir quelques têtes bien connues des amateurs de science-fiction ! Non vraiment, j'espère de tout cœur que cette série connaîtra le succès afin qu'une deuxième saison démarre avec plus de moyens et d'ambition. Croisons les doigts, en attendant, moi je vais lire du Métal Hurlant dans le grenier de mon père.

vendredi 2 novembre 2012

Le cycle d'Ender de Orson Scott Card


Rubrique: Roman Science Fiction

En passant dans une librairie récemment, j'ai vu que "La stratégie Ender" d'Orson Scott Card avait été rééditée. Voici donc l'occasion de présenter ce roman ainsi que ses suites, toutes incluses dans ce qu'on appelle le cycle Ender dans l’œuvre de Card, cycle qui mérite vraiment qu'on s'y attarde.

1- La Stratégie Ender

L'histoire se situe dans un futur proche où l'humanité est confrontée à la menace des Doryphores, une race extra-terrestre insectoïde ayant attaquée une colonie humaine 50 ans plus tôt. Pour faire à une nouvelle attaque, les humains se préparent à la guerre, mais comment parvenir à vaincre un adversaire dont on ne se sait pratiquement rien et que l'on ne comprend pas ? Aussi, l'armée terrienne décide d’embrigader de jeunes surdoués qui seront peut-être capables de vaincre cet ennemi inconnu. Andrew Wiggin, 6 ans, fait parti de ces malheureux élus. Dernier rejeton d'une famille où les enfants sont des surdoués, il est surnommé "Ender" ("le terminateur") à cause de la loi sur la restriction des naissances et partage sa vie entre une sœur aimante, Valentine et un frère tortionnaire et psychopathe, Peter. Ender est ainsi transféré dans une académie militaire où il fera l'objet de nombreuses manipulations afin qu'il puisse donner le meilleur de son potentiel et devenir le stratège militaire qui sauvera l'humanité.

Orson Scott Card sait vraiment y faire pour décrire les états d'âmes de ses protagonistes. Même si on est un peu surpris de la maturité d'Ender pour son âge (malgré le fait que ce soit tout de même un jeune prodige), on suit ainsi avec un grand intérêt sa lente descente aux enfers, obligé de s'endurcir et de déployer des trésors d'ingéniosité pour enfin se faire respecter de ses pairs. L'intrique n'est pas en reste, on se surprend à tourner les pages encore et encore tant l'histoire nous happe et ne nous lâche plus. Et pour ne rien gâcher, une fin originale qui rajoute une dimension surprenante au récit. Un livre chaudement recommandé donc !
  

2- La Voix des Morts

Trois mille ans après avoir vaincu les doryphores et compris trop tard leur véritable nature, Ender, désormais trentenaire, est parti en voyage à travers la galaxie avec sa soeur Valentine afin d'échapper à l'emprise de son frère Peter, devenu l'hégémon, sorte de super-président de la Terre et de ses colonies. Pendant ses années d'errance, Ender a rédigé un livre sous le pseudonyme de "La Voix des morts" dans lequel il permet enfin à l'Humanité de comprendre la véritable nature des Doryphores et de l'immense perte qu'a provoquée leur xénocide (= génocide extraterrestre) dont Ender lui-même est à l'origine. Ce livre est un tel succès qu'il suscite la création d'un ordre pseudo-religieux dans lequel ses membres deviennent "les porte-paroles des morts". Il s'agit ici d'apporter un éclairage sur la vie des défunts, en toute objectivité.
Pendant ce temps, une colonie humaine s'est établie sur la planète Lusitania, cohabitant avec une race intelligente autochtone baptisée les Piggies. Des xénologues (anthropologues pour extra-terrestres) sont les seuls humains à avoir des contacts avec les Piggies, et ce pour éviter tout ingérence dans leur évolution naturelle. Mais un jour, un de ces xénologues est atrocement tué par les piggies et on fait appel à un porte-parole des Morts. Ender décide alors de partir pour Lusitania.

Nous retrouvons ici Ender, adulte, bien éloigné de l'époque du xénocide des Doryphores, ce dernier ayant voyagé longtemps dans des temps relativistes, ce dernier n'a vécu que quelques décennies, tandis que trois mille ans se sont écoulés alors pour le reste de l'univers. Il reste cependant cet indivu rempli de remords qui cherche la rédemption en venant en aide aux autres en tant que porte-parole des Morts. Pour tout dire, je préfère largement ce roman qu'au précédent opus. Plus abouti, l'intrigue comporte une galerie de personnages plus originaux et très réussis (mention spéciale à Jane, l'IA espiègle accompagnant Ender). Le questionnement sur "l'autre" extraterrestre y est plus poussé et bénéficie ainsi d'un vocabulaire élaboré (vous comprendrez mieux en lisant). Finalement, c'est peut-être parce que "La Stratégie Ender" a ce petit côté huis-clos, en ce sens où il ne se concentre que sur quelques personnages alors que dans "La Voix des Morts", l'intrigue y est plus large, plus diversifié et les idées exposées dans le récit trouvent une meilleure exposition grâce au dynamisme des relations entre les nombreux personnages. Bref, "La Stratégie d'Ender" demeure un excellent roman "La Voix des Morts" est sans doute un cran au-dessus. Un peu comme l'est le prochain opus. Habile transition, vous ne trouvez pas ?!


3- Xénocide

Dernier opus du cycle d'Ender, "Xénocide" est la suite directe de "La Voix de Morts". La colonie de Lusitania est menacé par l'envoi par le congrès stellaire d'un vaisseau de guerre ayant pour mission de l'anéantir. Ender va devoir faire usage de toute son intelligence pour résoudre toute une série de problèmes tous aussi complexes les uns que les autres. Et comme si cela ne suffisait pas, il va devoir faire face à la jeune élue des dieux au service du congrès, Qing-Jao, une enfant surdouée qui cherchera à le démasquer et empêcher ses plans de réussir.

Là encore, c'est un régal, un roman toujours aussi brillant et qui en plus approfondit les thèmes abordés précédemment. Un final qui se révèle encore une fois surprenant vient clore en beauté cette excellente série.
J'espère que cette petite présentation donnera envie de vous plonger dans cette passionnante saga, n'hésitez surtout pas c'est vraiment de la très bonne came ;)

Je profite également de ce billet pour vous dire de ne surtout hésiter à me faire part de vos commentaires mais aussi et surtout de vos conseils de lecture ! J'essaierai également de rédiger régulièrement des billets sur les romans scifi que j'ai appréciés histoire d'en faire profiter un max de monde. See ya !

     
   



     

lundi 29 octobre 2012

Les nouvelles séries de la rentrée: REVOLUTION

Rubrique: Série TV
 
"Revolution" relate le pire cauchemar de tout geek: la désactivation définitive de toutes formes de technologie ! Adieu donc Internet, télévision, smartphone, et bonjour transport à cheval, éclairage à la bougie, moyen de communication  à base de signaux de fumée. Bref, ce qui pourrait ressembler à mes dernières vacances dans la Creuse est en fait le triste quotidien de rescapés à ce mystérieux phénomène. Ces derniers vivent tranquillement dans une communauté reculée jusqu'au jour une milice décide d'emmener par la force le chef du village. Les habitants s'interposent, le chef est tué et son fils Danny est emprisonné et emmené par la milice. Sa soeur, Charlie, décide d'aller le secourir en allant quérir l'aide de son bourru d'oncle, Miles. Ce dernier (ainsi que son défunt frère) aurait des informations en rapport avec cette étrange "extinction" technologique.

Par bien des côtés, "Revolution" me fait penser à "Flash Forward". D'abord, ces deux séries se basent sur les mêmes bases scénaristiques : un phénomène extraordinaire qui bouleverse l'humanité tout entière, un groupuscule mystérieux qui en serait à l'origine, et ensuite, elles partagent également ce sentiment que malgré un pitch avec une idée à très fort potentiel, son exploitation n'est pas terrible.
On se retrouve avec une intrigue plutôt mollassonne et surtout très prévisible. Je tiens tout de même à préciser que je n'ai vu que les premiers épisodes et que pour l'instant, je n'ai vraiment pas accrocher à cette nouvelle production de J.J. Abrams. Mais bon, souvenez-vous des débuts moyens de "Fringe" dont les scénaristes ont su insuffler par la suite un souffle épique aux dernières saisons, espérons qu'ils fassent de même pour "Revolution".

SKYFALL


Rubrique: Cinéma

S'il y a quelqu'un qui m'a toujours fasciné étant gosse, c'est bien James Bond. Super-espion au service secret de sa Majesté, voyageant dans le monde entier, roulant dans les derniers bolides de luxe, se tapant les plus jolies meuf, nan sérieux, qui n'a jamais rêvé d'être à sa place ?!

Ce qui est intéressant avec la franchise des James Bond, c'est de voir qu'elle est toujours en phase avec son époque. Quand celle-ci entonnait son chant du cygne avec des épisodes de moins en moins bons avec un  Pierce Brosnan vieillissant et que d'un côté, Jason Bourne dépoussiérait efficacement le genre, elle a su reprendre un nouveau souffle en revenant aux origines du mythe, merci Batman (de Christopher Nolan) au passage. Depuis  que Danièle Graig a endossé la cinquième incarnation de l'agent secret dans "Casino Royal", on assiste à la construction progressive de l'homme qui deviendra 007, ce qui nous changea agréablement par rapport à l'aspect monolithique du Bond de Brosnan. Un Bond plus humain donc mais aussi plus brutal, plus violent, comme pour répondre à Jason Bourne, que c'est James le patron ici. Seulement, après un "Quantum of Solace" plutôt décevant, peut-on espérer le retour d'un 007 en grande forme ?

Oui ! Enfin non, en fait, parce qu'on retrouve dans cet épisode un James Bond vieillissant, se faisant méchamment abattre à la place du vilain dans la séquence de pré-générique, OUCH ! Ce dernier qui a miraculeusement survécu au tir et à une chute vertigineuse (c'est quand même James Bond, hein, pas ce tocard d'OSS117), profite de sa "mort" dans les bras câlins d'une autochtone en buvant une bière de prolo (choc !) puis en se saoulant la gueule toute la nuit jusqu'au petit matin. C'est en découvrant à la télé l'attentat qui s'est produit dans les bâtiments du MI6 que 007, n'écoutant plus que son sens du devoir (et aussi parce que le bar a fermé) retourne dans la Mère-patrie. Seulement voilà, James n'est plus au top de sa forme et aurait dû se faire recaler aux tests d'aptitude si M n'était pas passer par là ! Bon gré mal gré, James reprend du service, en proie au doute, afin de retrouver l'auteur des attentats.

Le parallèle avec le dernier Batman est flagrant: un héros vieillissant qui doute, une "mort" allégorique qui va permettre à ce dernier de revenir plus fort qu'avant,  un retour aux racines... etc
Les producteurs de 007 ont donc repris la recette qui avait marché pour Batman pour l'utiliser sur Bond et le pire, c'est que ça marche ! Je crois que l'on a faire à l'un des meilleurs  - ou sinon le meilleur - James Bond de la série. Adieu le scénar' jugé alambiqué dans "Casino Royal", on fait ici dans le simple, direct, mais avec un approfondissement dans la psychologie des personnages (voire même dans la psychanalyse avec la relation James/M et du méchant de service/M). C'est d'ailleurs à la toute fin, sans vouloir spoiler, que l'on verra James faire un grand Bond (ohoh !) en avant, grandi de ses dernières péripéties pour devenir le 007 que l'on connaît. Le cycle du "reboot" est donc terminé, j'attends donc la suite avec impatience, toujours avec Daniel Graig bien sûr.  

mercredi 26 septembre 2012

Bullet in the face

 
Rubrique: Série TV 
 

"Bullet in the face" est courte une série de 6 épisodes qui narre les aventures de Gunter Vogler (Max Williams), un criminel sévissant dans la cité de Brüteville, dont le délicieux accent teuton suggère un comportement psychopathe ... Alors qu'il prépare le braquage d'une bijouterie accompagné par sa petite amie "Maaahrtine", son boss lui donne l'ordre de la tuer une fois le boulot terminé. Pas de bol, la bijouterie s'avère être un piège tendu par le Mossad (?!), mais Martine et Gunter échappe de peu à la mort. Soudain, un flic débarque, met en joue Gunter qui lui répond par la même. Deux coups de feu retentissent... Gunter se réveille à l'hôpital... avec le visage du flic qu'il vient de descendre !
Il apprend par la chef de la police que le flic en question était un héros et qu'elle a décidé de transplanter son visage à la place de celui de Gunter. Elle lui révèle également que la balle reçue au visage qui l'a envoyée à l'hôpital a été tirée par Martine ! Elle lui propose alors un marché: S'il veut retrouver son visage, Gunter devrait aider la police à arrêter son boss sous les traits du flic qu'il a tué !

C'est donc par ce speech abracadabrantesque que débute cette série au ton résolument parodique et teintée de violence grand-guignolesque. J'adore ! Le personnage de Gunter est tout simplement hilarant,  le voir par exemple sortir les pires insanités à la gueule de son coéquipier ou de la commissaire est un vrai régal. Le reste du casting n'est pas en reste, entre le coéquipier totalement débile, le big boss totalement taré, la perfide petite amie ! 

Ne vous attendez donc à un scénario élaboré, ça reste dans le gros pulp qui tache mais qu'importe, on passe un très bon moment malgré une saison très courte et surtout le cliffhanger de fin vraiment très énervant. Vivement la suite donc !